Comment je suis venue à la photographie ?
C’est un peu un mystère… J’en parle dans mon portfolio. L’acte photographique est lié à notre entourage, notre éducation… Mes parents étaient artisans, chacun dans leur domaine, tous les deux avaient une approche visuelle et kinesthésique : couturière pour ma mère et ferronnier d’art pour mon père pour l’initial de leur formation.
Lire, regarder, écrire, se questionner, être avec l’autre et le milieu dans lequel la personne évolue, voilà ma base.
Des rencontres aussi…. mon père avait un appareil photo, un 24×36, un kodak ; il avait pendant la guerre d’Algérie photographié ce qu’il vivait…
Mon intérêt pour l’écriture et le dessin m’amène, dans les années 1985 à la photographie, je prépare et obtiens le diplôme de photographe…à l’ancienne ; Il y avait des photographes artisans dans les années 80 et j’ai appris sur le tas au contact des anciens. J’ai toujours préféré les chemins buissonniers…
Après avoir travaillé en laboratoire… j’ai fait de l’animation auprès des publics. Une prise de conscience environnementale et sociétale, a remis en cause l’acte photographique et j’ai décidé d’arrêter… je me suis orientée dans le domaine de l’éducation environnementale…
Faire ou ne pas faire une photo est un acte de positionnement, d’engagement. C’est un cri , un besoin, un appel… qui vient du coeur ; On part , on a une idée , elle nous sert d’écriture. C’est comme ça que je vois ce métier. C’est un acte biographique ou autobiographique et documentaire… peu importe l’outil que l’on utilise numérique ou argentique, IA ou techniques alternatives… Comme un peintre sur sa toile blanche et ses outils pour faire.
Aujourd’hui, je travaille sur la publication de mes images d’hier et de maintenant, expositions, éditions, vente de tirages et projet de studio portraitiste en utilisant des techniques alternatives ou anciennes…
